Allergie et pollution

La pollution est-elle responsable de l’augmentation des allergies ?

8 juillet 2022

La pollution est partout, à l’extérieur, mais aussi à l‘intérieur et il est désormais prouvé qu’elle a un impact sur notre santé à plus ou moins long terme. Dans le même temps, une augmentation des allergies et notamment celles aux pollens est constatée en France autant que dans le reste du monde. Les allergies respiratoires toucheraient près de 25 % des Français, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans ! Il est alors légitime de se demander si un lien direct existe entre la pollution est les allergies. Tentons d’y voir plus clair.

Les symptômes allergiques

Chez une personne allergique, le corps développe une réaction immunitaire lorsqu’il est au contact des pollens. Ils sont considérés à tort comme des indésirables potentiellement dangereux, résultat les défenses de l’organisme s’activent, c’est ce qu’on appelle la réaction inflammatoire. Elle peut se manifester de différentes façons, faibles ou intenses, isolées ou cumulées : fatigue, irritations diverses, toux, yeux larmoyants, rouges et qui piquent (conjonctivite), démangeaisons et écoulement nasal (rhinite), otites. Vous l’aurez compris, les muqueuses au contact direct de l’air sont impactées, celles-là mêmes qui subissent déjà la pollution.

Les plus fragiles comme les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou souffrant d’autres pathologies seront naturellement plus sensibles aux allergies. Certains pourront même devenir allergiques au cours de leur vie alors qu’ils ne l’étaient pas avant. Il faut par ailleurs noter une part d’hérédité dans le processus allergique, certains gènes favorisant l’émergence d’allergies diverses chez un sujet. On parle dans ce cas de « terrain allergique », c’est par exemple le cas d’un enfant dont l’un ou les deux parents ont une sensibilité avérée à un ou plusieurs allergènes.

Pollution, muqueuses et pollens : quels liens ?

Mais alors, en quoi la pollution influe-t-elle sur ce duo parfois incompatible corps/pollen ? Eh bien, les chercheurs ont déterminé que les différents polluants chimiques présents dans l’air, comme le dioxyde de soufre, d’azote ou encore l’ozone, viennent modifier les propriétés et fragmenter les grains de pollen. Ces derniers deviennent alors plus allergisants, mais aussi beaucoup plus petits. De fait, ils peuvent pénétrer plus facilement dans l’organisme, parfois même directement accroché sur des particules polluantes.

Comme si augmenter l’agressivité des pollens ne suffisait pas, la pollution diminue au passage l’efficacité des muqueuses à leur faire barrage. Déjà régulièrement irritées par les particules de pollution, les voies respiratoires se fatiguent inexorablement, les défenses réduisent et la sensibilité s’installe durablement. Voilà pourquoi les symptômes de la rhinite allergique sont encore plus présents lors de pics de pollution, le corps a le plus grand mal à combattre l’assaut combiné des pollens et des polluants !

Comment modérer les symptômes des rhinites allergiques ?

Face à ce constat inquiétant, il est important de réagir. Les pollens sont issus des végétaux cependant vous l’aurez bien compris, ils ne sont pas le problème, ils sont en fait eux-mêmes attaqués ! N’oublions pas que le monde végétal dans son ensemble participe à l’oxygénation et donc à la dépollution de l’air, la réintroduire massivement dans les espaces urbains demeure une priorité.

Les personnes allergiques doivent protéger au maximum leur santé et pour cela il faut miser sur la prévention et la protection durable. Le diagnostic est important, car la rhinite allergique peut passer au début pour un simple rhume. Or il faut déterminer l’allergène en cause pour traiter plus efficacement.

Une fois l’allergie attestée, de bonnes habitudes permettront de réduire considérablement les réactions et symptômes allergiques. La première chose à faire, et surtout si vous habitez en ville, c’est de garder un œil sur la qualité de l’air extérieur. Aujourd’hui, de nombreuses applications peuvent alerter lors des pics de pollution et de présence de pollen. Pendant ces périodes, il est conseillé de limiter les sorties en plein air et de ne surtout pas y faire d’efforts physiques qui fatigueraient encore plus l’organisme. Dans le même temps, l’augmentation de la fréquence de lavage des cheveux et le changement de vêtements limiteront les contacts avec les polluants et pollens qui s’accrochent aux fibres.

Malheureusement, même si l’exposition aux pollens est moindre à l’intérieur, l’affaire n’est pas gagnée pour autant ! Il faut d’ailleurs rappeler qu’il est absolument indispensable d’aérer son logement au minimum matin et soir pour renouveler l’air, et ce même pendant les pics critiques. Un entretien régulier des surfaces permettra de limiter la présence de poussières allergisantes tandis qu’envisager l’achat d’un purificateur d’air  pourrait vous être d’une grande aide au quotidien !

Le purificateur d’air pour lutter contre les pollutions et réduire les allergies

L’utilisation des purificateurs d’air est aujourd’hui de plus en plus recommandée et la pandémie mondiale aura eu l’avantage de mettre en évidence leur efficacité (pas tous attention !). En effet, des appareils comme le Sana 300 sont capables d’assainir l’air à plus de 99 % grâce à la filtration et la désinfection et l’air ambiant. Composés Organiques Volatils (COV), particules fines, pollens, moisissures, poussières, poils d’animaux, mais aussi virus et bactéries… Rien ne résiste au fonctionnement continu d’un assainisseur, l’air intérieur devient et reste sain et agréable. Les symptômes allergiques sont fortement diminués, les muqueuses s’apaisent et au fur et à mesure le corps parvient à retrouver un bon niveau de défense, il est mieux armé pour lutter contre l’ensemble des agressions extérieures.

Au-delà de cet effet direct d’une installation privée, c’est un déploiement à grande échelle qui doit s’envisager. Si les purificateurs gagnent l’ensemble des espaces publics, les entreprises et à terme les logements, c’est autant de « zones pures » qui s’offriront à la population, réduisant massivement les risques sanitaires. À plus longue échelle et grâce à l’ensemble des stratégies de lutte contre la pollution environnementale, l’objectif est une diminution globale des polluants et un renforcement de l’immunité collective face aux différentes maladies. C’est un enjeu vital pour une planète qui va mal : réchauffement climatique, crises sanitaires, famines, sécheresses… la liste est longue et ne cesse de s’étendre, le temps est à l’action  !