Plantes dépolluantes

Plantes dépolluantes, démêler le vrai du faux

1 septembre 2022

Intérieur frais, air purifié et désinfecté, bonnes ondes, plantes qui nous étouffent la nuit, les croyances sont de plus en plus nombreuses autour de ce sujet ! Et nous avons de plus en plus de mal à distinguer la réalité de la fiction !

Revenons un peu en arrière et parlons de Bill Wolverton, un jeune ingénieur de la NASA, qui évoque pour la première fois le sujet de la qualité de l’air dans les années 1970. C’est la première étude à établir une relation entre les plantes et notre capacité à bien respirer afin de recréer un environnement sain sur les vaisseaux spatiaux. Bill Wolverton poursuivra cette étude ultérieurement et l’appliquera à nos maisons et lieux de travail. Il établira une liste de plantes qui, selon lui, sont plus efficaces pour dépolluer que d’autres types de plantes. Cette recherche nous aidera à déterminer quelles méthodes sont réellement efficaces et lesquelles ne le sont pas.

L’ensemble des plantes vertes permettent de dépolluer : VRAI ET FAUX

Les plantes, en effet, sont dépolluantes. Les polluants pénètrent dans les feuilles lors de la photosynthèse et se décomposent en divers composants qui se retrouvent dans les racines de la plante. Les plantes d’intérieur deviennent donc une unité de dépollution puisqu’elles éliminent les polluants de nos maisons. Il existe de nombreux polluants dans nos maisons, dont certains ont plusieurs origines différentes.

Voici quelques-uns des polluants les plus fréquents dans nos maisons. :

  • Les matériaux de construction (murs, sols, plafonds, la peinture et la colle) et la fabrication des meubles
  • Les produits d’entretien
  • Le système de chauffage
  • Les appareils électromagnétiques

La pollution intérieure est donc une fatalité. Et malheureusement, il n’existe aucune plante qui puisse consommer à elle seule tous ces polluants. Chaque plante possède son propre ensemble de mécanismes internes, et chacune absorbe les choses à des vitesses différentes.

Quelle plante est filtrante de quels polluants ?

Pour améliorer la qualité de l’air de votre maison, pensez à ces cinq plantes :

  • La Sansevieria : absorbe le benzène (peintures, plastiques, détergents, cigarettes) et le monoxyde de carbone (carburants, chauffage)
  • Le lierre : absorbe le formaldéhyde (matériaux de construction)
  • L’Aloe Vera: absorbe les ondes électromagnétiques
  • Le Pothos : absorbe le toluène (gaz d’échappement et peinture)
  • Le Philodendron : absorbe le pentachlorophénol (bois pré-traité )

Enfin, les plantes sécrètent de l’humidité, ce qui augmente le taux d’hygrométrie d’une pièce et facilite la respiration. En effet, en hiver, lorsque le chauffage tourne à plein régime, l’air s’assèche, provoquant des difficultés respiratoires.

Dépolluer son appartement, une seule plante suffit : FAUX

Cela fait rêver d’entendre toutes ces belles affirmations sur la purification de notre air par les plantes, n’est-ce pas ? On se laisserait bien séduire par cet Aloe Vera qui ferait barrière aux ondes de votre box Internet ou par cette plante verte « qui changera la qualité de l’air dans votre maison. »

Selon une étude scientifique menée sur cette question en 2019, nous verrions un résultat significatif en situation réelle à partir de… 100 plantes par m2… parfois 1000 ! Donc à moins d’installer une jungle dans votre intérieur, il sera compliqué de dépolluer votre logement juste avec des plantes.

Les plantes vertes peuvent nous asphyxier pendant le sommeil : FAUX

Vous a-t-on déjà dit que les plantes vertes ne devaient pas être placées dans votre chambre à coucher ? Que les plantes vertes génèrent du CO2 et que leur présence vous serait nuisible pendant votre sommeil ? Cette idée que les plantes vertes nous étouffent pendant la nuit en dégageant du CO2 a longtemps persisté.

Comment pourrions-nous survivre si toutes les plantes de la planète décidaient de nous empêcher de respirer la nuit ?

Bien que beaucoup de gens pensent le contraire, les plantes d’intérieur rejettent en fait moins de CO2 qu’elles n’en consomment. Pour que les plantes vertes puissent réaliser la photosynthèse (qui est la clé de leur fonctionnement), elles ont besoin du dioxyde de carbone présent dans l’air. La chlorophylle verte utilise ensuite ce dioxyde de carbone pour produire de la matière organique et, par conséquent, de l’oxygène !

Comme nous, les plantes ont besoin de recharger leurs batteries en dormant la nuit et en arrêtant le processus de photosynthèse. Pendant ce temps, elles libèrent une petite quantité de CO2 qu’elles n’ont pas pu ingérer pendant la journée. Ce CO2 provenant de votre intérieur ne sera pas produit par la plante, mais libéré avant d’être digéré le lendemain. La production d’oxygène est toujours bien supérieure à la libération de CO2.

Trop de pollution tue les plantes vertes : VRAI

Votre plante n’a pas de superpouvoirs, et si le milieu environnant est trop pollué, elle aura du mal à survivre.

Si vous êtes fumeur, par exemple, vous savez probablement déjà que les fougères ne se plaisent pas dans votre maison. En effet, elles absorbent les polluants de la fumée, ce qui retarde leur croissance et finit par les tuer.

En conclusion, les plantes réduisent certes la pollution, mais elles ne sont pas faiseuses de miracles. La meilleure façon de garantir un air respirable et un environnement sain est encore d’aérer votre maison quotidiennement et d’utiliser une alternative écologique pour nettoyer votre maison telle que les purificateurs d’air Sana !