pollution hiver

La pollution en hiver

1 février 2023

L’OMS estime à environ 7 millions le nombre de personnes qui meurent chaque année à cause des particules fines suspendues dans l’air. Ce qui est surprenant, c’est que les conditions météorologiques impactent directement les niveaux de pollution dans l’air que nous respirons. En effet, l’air froid de l’hiver emprisonne plus de polluants !

Pourquoi les polluants sont plus dangereux en hiver ?

Comme vous l’avez probablement appris à l’école, l’air froid descend et l’air chaud monte. La raison en est que l’air froid est plus dense et que l’espace intermoléculaire est plus faible.

Lorsque la température diminue et que l’air froid recouvre le sol, l’air chaud est obligé de monter permettant ainsi à l’air froid de former une sorte de dôme près du sol. Les polluants ne sont pas aussi libres de s’échapper et de s’éparpiller dans l’air qui est plus dense et froid. Cette densité signifie que l’air froid emprisonne la pollution, sans pour autant la chasser.

Les particules de poussière se collent aux particules d’humidité et créent ce qu’on appelle un smog. Et puisque l’air froid se déplace plus lentement que l’air chaud, ce smog reste suspendu longtemps dans l’air.

Les polluants les plus néfastes pour la santé

Les polluants les plus nocifs pour la santé humaine sont les particules fines ou PM2,5. Ce sont des matières microscopiques en suspension dans l’air provenant surtout des activités agricoles et industrielles, du chauffage individuel au bois et du transport routier. Les particules plus fines issues des carburants, essentiellement le diesel, sont les plus dangereuses car elles peuvent contenir des métaux toxiques.

Ensuite, il y a l’Ozone, issu de réactions chimiques sous l’effet du soleil. Ces réactions dégagent plusieurs polluants : oxydes d’azote, hydrocarbures et solvants. Le transport routier, l’agriculture et l’industrie sont à l’origine des émissions d’Ozone. C’est un gaz puissant et agressif qui réduit la photosynthèse, entraînant une inflammation des poumons chez l’homme.

Dioxyde d’azote et de soufre, benzène, ammoniac, plomb, cadmium, arsenic et mercure sont également émis par l’industrie. En s’accumulant dans l’organisme, ils affectent les fonctions respiratoires, digestives et nerveuses.

La pollution de l’air en hiver est aussi élevée à l’intérieur de nos foyers

La façon dont nous nous comportons pendant l’hiver contribue généralement au développement de niveaux plus élevés de pollution de l’air à l’intérieur de nos maisons. Les demandes d’énergie augmentent, plus d’électricité et de gaz sont brûlés pour le chauffage et nous utilisons probablement des cheminées et des poêles à bois, ce qui peut tripler la quantité de PM. De plus, nous avons tendance à ouvrir moins souvent les fenêtres lorsqu’il fait froid afin de conserver la chaleur. Il en résulte un manque de ventilation associé à des niveaux de pollution très concentrés dans nos foyers. Si la personne fume, cela aggrave la situation.

Invisible, insaisissable, vital, on l’oublie souvent mais l’air est notre bien le plus précieux. Améliorons la qualité de l’air en hiver en assainissant l’intérieur de nos logements. Sana est un désinfecteur d’air de qualité, testé et validé par le laboratoire de virologie de référence VirexpR, à Lyon. Vous pouvez donc l’utiliser en toute sécurité afin de préserver votre santé et celle des personnes que vous aimez.