Plantes pour purifier l'air

Quelles technologies choisir pour dépolluer au mieux son intérieur ?

8 juillet 2022

La lutte contre la pollution intérieure est enclenchée et nous entendons parler de nombreux appareils dont le but est d’améliorer la qualité de l’air que nous respirons au quotidien. Le purificateur, l’humidificateur/déshumidificateur ou l’ioniseur font partie des plus plébiscités, mais leurs caractéristiques sont bien différentes. Pour traiter efficacement votre atmosphère et particulièrement si vous souffrez de symptômes allergiques ou d’affections respiratoires, il est important de bien distinguer le rôle de chacun. Nous allons donc ici vous expliquer le fonctionnement et l’intérêt de ces différents appareils.

Humidificateur et déshumidificateur d’air

Le taux d’humidité est un critère clé lors de la mesure de la qualité de l’air, trop haut comme trop bas, il est source de désagréments pour la santé. En se basant sur les recherches des scientifiques, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) situe le seuil hygrométrique optimal entre 40 % et 60 %.

En dessous de 40 %, l’air est trop sec, ceci conduit à une augmentation des poussières, à la prolifération de certains virus et bactéries. Le manque d’humidité cause des irritations cutanées, l’assèchement des muqueuses, de la toux sèche et des maux de tête. Il faut savoir qu’un air trop sec est également très mauvais pour votre habitat, il cause notamment des fissures au niveau des boiseries. Vous avez donc besoin d’un humidificateur qui va propulser d’infimes gouttelettes d’eau dans l’air pour augmenter le taux d’hygrométrie globale du logement.

Au-dessus de 60 % c’est l’inverse, l’air est trop humide, c’est particulièrement fréquent dans les salles de bains. Un taux d’humidité élevé propose un milieu prospère pour les moisissures, champignons, acariens et de multiples microorganismes néfastes. Votre santé est en péril, surtout si vous souffrez déjà d’asthme et d’allergies, mais vous pourriez aussi développer des pathologies à plus long terme. Ici, il faut agir en utilisant un déshumidificateur d’air. Électrique, naturel ou chimique, un but unique : prélever l’excès d’humidité dans l’air pour retrouver une atmosphère plus saine.

Les différentes technologies de purification de l’air et l’ionisation

Il existe différents types de purificateurs d’air et l’ioniseur fait partie de cette grande famille d’appareils dédiés à la dépollution de l’air intérieur. Les purificateurs les plus basiques font simplement circuler l’air au travers de filtres. Leur taille est variable et leur composition plus ou moins spécifique comme le filtre à charbon actif, anti-allergènes ou le désormais célèbre filtre HEPA qui assure un très haut niveau d’efficacité. Les appareils plus perfectionnés coupleront cette filtration avec d’autres technologies comme le plasma, la combustion ou encore la photocatalyse. Ce dernier procédé est justement celui employé dans le purificateur d’air Sana 300. Il désinfecte l’air par l’irradiance de 4 lampes UV-C en complément d’une double filtration. Il en résulte une purification totale de votre atmosphère (99,9 %) !

La différence de l’ioniseur, c’est qu’il utilise un processus naturel de dépollution de l’air. Pour ce faire, il distribue une grande quantité d’ions négatifs comme on en trouve en forêt, en bord de mer ou au pied d’une cascade, ce qui explique un sentiment de bien-être accru. Ces ions négatifs vont s’accrocher aux particules neutres ou positives (les polluants) et ainsi les neutraliser. Quelle que soit leur taille, les masses se retrouvent alors plaquées sur les surfaces et les sols et donc éliminées par le ménage quotidien. Cette technologie est efficace à condition d’être parfaitement maitrisée. Dans le cas contraire, l’ionisation peut produire de l’ozone qui devient dangereux s’il dépasse un certain seuil dans l’air. En conséquence, méfiez-vous des purificateurs grand public qui se vantent de l’utiliser sans prouver l’innocuité de leur processus !